• Chaque habitant d'un logement consomme en moyenne entre 30 m3 et 40 m3 par an.
  • Seulement 1% de notre consommation d'eau nous sert de boisson !
  • Un robinet qui goutte peut consommer jusqu’à 40 000 litres d’eau à l'année soit un surcoût d'environ 112 € par an.
  • L'eau desservie par le Syndicat est de très bonne qualité et très peu traitée.

Histoire du SIEPV

02/01/1953 : création du « Syndicat pour l’alimentation en eau potable de la Plaine de Valence » qui regroupe 5 communes : Alixan, Chabeuil, Malissard, Montélier et Saint Marcel.

Le Syndicat naît grâce à la volonté des 4 frères Courthial :

  • Fernand Courthial, Maire de St Marcel et 1er Président du Syndicat
  • Marcel Courthial, Maire de Chabeuil
  • Joël Courthial, adjoint à Montélier
  • Et Emile Courthial, conseiller municipal puis maire de Malissard

 

A l’époque, tout est à créer et à organiser, à partir de rien ou presque : ressources, canalisations, ouvrages, plan d’ensemble du réseau, mode de desserte. C’est un défi énorme et coûteux, à la hauteur de l’enjeu : apporter l’eau courante et potable au robinet des maisons et non plus à la fontaine du village, et ainsi permettre l’avènement futur de la machine à laver, de la salle de bains et de la cuisine dîtes« modernes », ….

 

1957 : adjonction d’une commune supplémentaire : Châteauneuf sur Isère et lancement de la 1ère tranche de travaux d’alimentation à partir des galeries souterraines de St Didier de Charpey

Après plusieurs années consacrées à la création, à l’organisation et sans doute à la négociation, c’est véritablement à partir de 1957 que les choses sérieuses commencent.

Courant 1957 : adoption de la première tranche de travaux du Syndicat pour un montant de … 20 millions d’anciens francs !!!

Sur ces 20 millions, 4,8 millions sont consacrés à l’achat des sources de Saint Didier et du réseau de galeries attenantes qui courent sous les communes de Charpey, Alixan, Chabeuil et Montélier.

Le reste du programme est prioritairement consacré à alimenter le village de Saint Marcel et Malissard ainsi que les « écarts » d’Alixan, Chabeuil et Montélier. En effet, dans un premier temps, l’alimentation de certains centres ne paraît pas prioritaire et les municipalités d’Alixan, Chabeuil et Montélier souhaitent conserver leur autonomie sur ces secteurs.

A l’époque, une participation financière est demandée chaque année aux Communes membres et le Syndicat a régulièrement recours à l’emprunt pour financer les canalisations et les ouvrages.

 

Première source d’alimentation du Syndicat achetée en 1957, l’eau circulant dans les galeries maçonnées de Saint Didier de Charpey est à l’origine du Syndicat. Elle a servi à desservir les abonnés du Syndicat pendant des décennies jusqu’à son abandon à la fin des années 1980.

Ces galeries qui mesurent environ 1,10 mètre de haut pour 0,70 mètres de large datent de l’époque napoléonienne et sont encore aujourd’hui remarquablement conservées.

Elles drainent l’eau issue des contreforts du Vercors jusqu’à la Plaine de Valence

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant les années 1960 : amélioration de la desserte et du réseau, recherche de nouvelles ressources

Construction de plusieurs réservoirs (Châteauneuf sur Isère, Chabeuil, Saint Marcel).

Réalisation d’un puits dans les alluvions, quartier Bayanne à Alixan

Premières recherches d’eau du côté de Peyrus pour diversifier les ressources et faire face à l’augmentation du nombre d’abonnés. Mais, les sondages réalisés à plusieurs reprises à Peyrus s’avèrent infructueux.

 

1969 : deux nouvelles communes adhèrent au Syndicat pour une desserte partielle : Bourg les Valence et Bourg de Péage. Le périmètre du Syndicat ne changera pas jusqu’à nos jours.

 

De la fin des années 1960 aux années 1980 : montée en puissance du Syndicat

Après avoir quasi exclusivement eu recours aux personnels du Syndicat d’irrigation du Canal de la Bourne et notamment à son directeur, le Syndicat embauche ses 2 premiers agents en 1967. Dès l’année suivante, en 1968, l’effectif double et passe de 2 à 4 agents.

1974 : le Syndicat met en service un puits dans un champ captant nouvellement acquis : Les Petits Eynards à Alixan qui, aujourd’hui encore, constituent un point d’alimentation majeur du Syndicat.

 

A la fin des années 1980, abandon des puits dans les alluvions et recours à des ressources profondes de meilleure qualité

A la fin des années 1980, le Syndicat doit faire face à l’augmentation très importante des taux de nitrates dans ses puits des alluvions à St Didier de Charpey et aux Petits Eynards. Augmentation qui menace la potabilité de l’eau distribuée. Le Syndicat œuvre alors dans deux directions :

  • en accord avec la commune de Peyrus, création d’une adduction d’eau potable à partir des sources de Peyrus (eau venant du Vercors)
  • puis abandon progressif des puits dans les alluvions et recherche d’une eau de meilleure qualité, plus profonde et ancienne, dans la nappe de la Molasse Miocène.

La décision prise à la fin des années 1980 d’abandonner les ressources superficielles, trop chargées en nitrates, puis la réalisation progressive, sur 3 champs captants différents, de 6 forages profonds dans les eaux anciennes et préservées de la nappe de la Molasse, complétée par le recours aux eaux superficielles (mais de bonne qualité) des sources de Peyrus ont permis au Syndicat, moyennant des investissements conséquents, de sécuriser ses ressources en eau et de continuer à desservir à ses abonnés une eau de qualité, très peu, voire pas traitée.

 

Aujourd’hui encore, le Syndicat cherche à améliorer le service rendu à l’abonné ... au meilleur coût

  • inventaire précis du réseau (coordonnées GPS exactes des canalisations, matériau, date de poses, relevé des branchements et bouches à clé) et intégration dans le Système d’Information Géographique).
  • sectorisation du réseau pour pouvoir suivre les consommations par tronçons et traquer les fuites
  • amélioration du rendement, qui a gagné près de 10 points en quelques années pour atteindre plus de 80%
  • sécurisation du réseau et de la ressource, notamment grâce à la construction en 2013 du dernier né des réservoirs : le « mil » (1000 m3) situé Quartier le Serre à Chabeuil
  • en 2015, création d'un site internet avec partie privative qui permet d'accéder à ses consommations et à ses factures, de payer ses factures en ligne.
  • depuis 2016, les agents du Syndicat relèvent les index des compteurs non plus 1 mais 2 fois par an. Plus aucune estimation. Toutes les factures émises sont basées sur des relevés réels. Cette double relève permet également au releveur de signaler aux abonnés des hausses de consommations ou des fuites potentielles tous les 6 mois. 
  • en 2021, possibilité de payer ses factures par carte bancaire au télephone.
  • en 2024, le site internet permet de nouvelles fonctionnalités en quelques clics : possibilité de s'abonner et de résilier en ligne, adhésion au prélèvement et à la mensualisation, choix de la e-facture pour recevoir des factures dématérialisées, modification de RIB, possibilité pour l'abonné d'envoyer une relève de compteur en ligne ....

 

wink    De sa création jusqu’à nos jours, le Syndicat a toujours essayé de suivre les innovations de son temps et d’en faire profiter ses abonnés au meilleur coût. Depuis 60 ans, son objectif consiste à distribuer de l’eau dans les meilleures conditions au coût le plus juste.